CSE Grand Sud exceptionnel du 21 avril 2020 : Déclaration CGT

PSE SSC de Montpellier : Consultation sur le Livre II et sur l’accord d’entreprise

Dans le cadre du transfert des activités liées à GARS vers Poughkeepsie, avec pour conséquence la suppression de 40 emplois sur 102 au travers d’un PSE dans l’entité System Supply Chain de Montpellier, la CGT ne peut que constater que cette décision est en fait plus politique qu’économique.

La CGT regrette encore une fois des mesures qui vont entrainer des pertes d’emplois et accélérer le processus de désindustrialisation d’IBM France et du bassin d’emploi de la région de Montpellier. La CGT a pris connaissance du rapport d’expertise du cabinet ORSEU et les éléments fournis nous confortent dans nos craintes sur la pérennité des activités à Montpellier. En effet, pour le personnel restant dans l’entité SSC, au vu de la pyramide des âges du site de Montpellier ainsi que les non-embauches depuis des années, la question de la pérennité des missions et du site se pose. D’autant plus que les activités liées à GARS sont les plus génératrices de revenus fixes.

Dans ce contexte, la direction ne fait nullement part des actions de formations envisagées de façon que les salariés restants puissent s’intégrer dans la stratégie globale de l’entreprise ainsi que les moyens mis en œuvre pour assurer la continuité des connaissances sur les postes qui devront être pourvus à la suite des départs de salariés dans le plan.

En ce qui concerne l’accord d’entreprise soumis à signature des organisations syndicales, les mesures d’accompagnement, sont, une fois de plus, très éloignées des moyens de l’entreprise. Le montant de l’allocation de dispense d’activité, 60% du salaire brut de référence, est en deçà du PSE 2012 et le plancher est quant à lui du même niveau qu’il y a 8 ans. Ces montants n’ont pas été réévalués malgré nos demandes répétées lors des réunions de négociations, cela alors même qu’IBM France dispose de plus de 800 millions d’euros en réserve grâce à la valeur ajoutée par le travail des salariés. C’est pourquoi la CGT ne peut signer cet accord.

En conséquence, pour ces différentes raisons, la CGT n’approuve pas ce PSE SSC Montpellier aussi bien sur les motifs économiques énoncés par la direction que sur le contenu des mesures sociales d’accompagnement qui demeurent insuffisantes.

Fin de la déclaration

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